Qu’est-ce que la phobie du travail ?

Phobie du travail

Que l’on aime ou pas, travailler est, dans la conscience collective, un moyen de subsistance dans la vie. Après tout, il faut travailler pour se nourrir, se vêtir, avoir un certain niveau social, une certaine stabilité, être à l’abri du besoin, être libre, etc. Avoir un travail est donc considéré comme un atout, et tous ceux qui n’en ont pas, passent leur temps à en chercher. 

Dans le cas des personnes ergophobes, la situation est particulière. Le travail ne fait pas partie de ce qui les motive, au contraire. Attention, il ne s’agit pas de paresse ici, on en saura plus dans la suite.

Comprendre l’ergophobie

Si on ne parle pas trop de ce problème, l’une des raisons doit être que l’être humain est conditionné à se mettre au travail dès qu’il en est capable. On a tendance à tout faire pour trouver un travail qui nous permettra de subvenir à nos besoins et charges d’abord. Avec le taux de chômage qui continue de grimper et la crise économique, les ergophobes n’ont pas vraiment d’autres choix que de travailler.

A ce propos, l’ergophobie est une peur irrationnelle et intense du travail. Cette peur est telle que les personnes qui l’ont, sont en incapacité de travailler. De façon concrète, ils ont peur de ne pas pouvoir être à la hauteur, de devoir collaborer et socialiser avec les autres, ou tout simplement de prendre la parole devant d’autres personnes. Il s’agit d’une véritable souffrance pour ces personnes, et elles doivent être soignées avant qu’elles ne tombent en dépression ou fassent un burn-out. Trouvez plus de détails sur  https://la-rainette.fr/.

L’ergophobie : un trouble anxieux phobique !

L’anxiété que génère ce trouble, vient du fait qu’il est compliqué à la personne qui en souffre, de le dissimuler aux autres, du moins les symptômes. La personne réalise le travail qui lui a été demandé puisqu’elle n’a pas le choix. Cependant, au cours de l’exercice, elle pourrait être sujette à de l’angoisse. Les symptômes les plus graves sont assez rares par contre et il peut s’agir d’attaques de panique. Aussi,  quand on parle d’ergophobie, cela ne signifie pas que la personne n’aime pas travail. Son anxiété est liée à ce qui entoure le travail. La peur de :

  • Faire des erreurs,
  • Arrivée en retard au travail, de faire des erreurs,
  • Décevoir,
  • La pression hiérarchique,
  • Ne pas être à la hauteur des exigences, etc.

Tout cela met l’ergophobe en difficulté, et il préfère trouver des moyens pour éviter cette énorme source de stress.

Symptômes individuels de l’ergophobie

Dans les moments de crises, les personnes souffrant de ce trouble, peuvent ressentir :

  • Une forte transpiration,
  • Des nausées,
  • Une augmentation de la fréquence cardiaque,
  • Des vertiges,
  • Des bouffées de chaleur,
  • Une faiblesse,
  • Des tremblements de membres, etc.

Lorsque la tâche confiée semble difficile, les symptômes peuvent s’aggraver au point où la personne ressent une peur de devenir fou ou une peur de mourir.

Les conséquences de la peur du travail

La peur du travail, lorsqu’il n’est pas détecté et prise en charge, peut impacter négativement le bien-être de la personne et sa qualité de vie. Il sera amené à développer des comportements d’évitement. Si la personne est au chômage, le fait simplement de se mettre à la recherche d’un travail est difficile, et c’est encore plus compliqué lorsqu’il faut se rendre à des entretiens. Cela génère alors une énorme angoisse, et la personne est persuadée de ne pas avoir ses chances d’être retenue. Cela signifie qu’une personne souffrant d’ergophobie, manque cruellement de confiance et d’estime de lui-même.

Ce qui peut conduire à un état dépressif. Sur le lieu de travail, le patient est constamment sujet à un mal-être, et à chaque fois qu’une tâche lui est confiée, il ressent une forte montée d’angoisse, qu’il aurait du mal à dissimuler. Alors, toutes les excuses seront bonnes pour ne pas rester au travail. Aussi, elle aura tendance à éviter tout rapprochement entre collègues, et surtout à fuir la hiérarchie, qui sera comme une menace pour elle. De même, les périodes de vacances seront les meilleures périodes pour un ergophobe, qui lui permettent vraiment de respirer et de recharger ses batteries. Cependant, rien que l’idée de la reprise du travail suscite à nouveau de l’angoisse.

Cette peur du travail peut aller loin, dans la mesure où la personne, même en dehors de l’entreprise, ne supporte pas de se retrouver dans le même environnement que des collègues de bureau. Elle aura même tendance à éviter toute personne et les endroits où on lui parlera de son travail, ou il devra répondre à des questions sur son travail.

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